L’objectif premier de nos séries documentaires est non seulement d’informer, sensibiliser et susciter la réflexion chez les spectateurs, mais aussi de mettre en avant des thèmes tels que les questions sociétales, les avancées technologiques ou les défis culturels, contribuant ainsi à élargir les horizons intellectuels de son public et à encourager une prise de conscience collective. Nos séries sont avant tout des exercices de sociologie filmique.
Séries documentaires
L’objectif premier de nos séries documentaires est non seulement d’informer, sensibiliser et susciter la réflexion chez les spectateurs, mais aussi de mettre en avant des thèmes tels que les questions sociétales, les avancées technologiques ou les défis culturels, contribuant ainsi à élargir les horizons intellectuels de son public et à encourager une prise de conscience collective. Nos séries sont avant tout des exercices de sociologie filmique.
Notre approche, hybride, explore les ressources intellectuelles offertes par l’association de la sociologie et du cinéma, c’est-à-dire que la sociologie filmique, selon les sociologues Jean-Pierre Durand et Joyce Sebag, invite à mener des recherches sociologiques en maîtrisant non seulement la démarche de la discipline, mais aussi les techniques cinématographiques. IL s’agit ici d’aborder les représentations du réel, y compris ce qui demeure invisible en société, en utilisant le langage cinématographique pour exprimer des éléments de thèse qui pourraient ne pas être aussi clairement perceptibles dans d’autres formes d’expression.
Penser par l’image
Pour le sociologue Jean-Pierre Durand, « penser par l’image est une remise en cause de l’hégémonie de la raison dans la pensée humaine et dans les sciences sociales. […] Le sociologue-cinéaste [doit] s’interroge[r] sur la fabrication de ses images afin qu’elles « parlent ». C’est-à-dire que, dans l’absolu, leur pertinence advienne sans le texte. »
La sociologie filmique, une approche innovante en sociologie ?
La sociologie filmique, si on se rapporte aux travaux des sociologues Jean-Pierre Durand et Joyce Sebag, combinerait à la fois une approche novatrice révolutionnant la pratique traditionnelle de la sociologie, car elle autoriserait l’intégration des dimensions visuelles et sonores du cinéma. Mais qu’en est-il exactement ? En fait, la sociologie filmique invite avant tout à transcender les limites de l’écrit et à donner une voix visuelle et auditive à certains phénomènes sociaux étudiés.
Donc, si on considère que la sociologie filmique puisse capturer la complexité des interactions sociales, les dynamiques culturelles et les structures de pouvoir de manière plus vivante et authentique, est-ce que celà signifie pour autant que l’utilisation du médium filmique vise réellement à créer un espace où les sujets devant la caméra deviennent de vértiabless acteurs actifs de la production de connaissances ? Auquel cas, il est plausible d’envisdager la possibilité que cette dernière puisse favoriser une certaine démocratisation du processus de recherche.
Une question, en dernier ressort, se pose tout de même : dans quelle mesure cette combinaison du visuel et de l’écrit contribue-t-elle à approfondir notre appréhension des phénomènes sociaux en proposant des interprétations directement captées sur le terrain par une caméra ? Peut-être que nos séries documentaires apporteront une réponse à cette question.